Proposition de lunchs gratuits dans les écoles par QS

Mets ça sur la carte, on paiera plus tard

En octobre, après des mois sans en entendre parler, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois y allait d’une proposition certes noble mais encore une fois coûteuse.

Il veut donner des lunchs gratuits aux élèves dans toutes les écoles primaires d’ici 2027 et dans toutes les écoles d’ici 2030.

Selon lui, « Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement ». On est 100% d’accord comme pour tous les autres programmes sociaux mais il y a une limite pour les payeurs de taxes et d’impôts.

On l’avait vu lors des dernières élections, Québec Solidaire ont d’excellentes idées mais les mathématiques associées à leurs promesses sont souvent bâclées.

Québec solidaire estime les coûts d’un tel programme à 770 millions de dollars par année donc c’est sûrement le double!

Québec solidaire se dit vouloir faire de la politique autrement mais ils veulent justement revoir leur programme au complet pour plaire aux régions, donc être clientéliste. Ce n’est pas ça faire de la politique autrement.

Certes, avec l’inflation record qu’on a subi pendant la pandémie, les denrées alimentaires sont de moins en moins abordables et pour donner une chance égale à tous, on doit aider les moins nantis. Mais alors que QS comme tous les autres partis de l’opposition critiquent chaque jour le gouvernement sur des fonds jamais suffisants dans les programmes sociaux existants, il ne serait pas sage d’ajouter un programme social de plus. Désolé.

À moins que l’on puisse faire faillite et partir sous un autre nom!

Gouvernement du Québec

C'est diccicile les mathématiques!

La présidente du conseil du trésor du Québec, Sonia Lebel en entrevue dernièrement, disait qu’ils ne feront pas de coupures, qu’il n’y aura pas d’austérité. Ah que les médias sont déçus de ne pouvoir se faire confirmer d’utiliser un mot aussi négatif. Pour les médias, ça va bien pour eux quand ça va mal !

C’est quand même rare que des politiciens interviennent publiquement pour préciser les demandes des élus envers la fonction publique.

Il est permis de croire que les élus de tout niveau de gouvernements ne l’ont vraiment pas facile et qu’ils ne peuvent jamais nous le laisser savoir clairement que ce n’est pas toujours eux qui décident mais plutôt les hauts et moins hauts fonctionnaires, car ils se les mettraient encore plus à dos. Alors les élus essaient des contourner. D’où ça vient vous penser la création d’une agence pour gérer la santé, une autre pour les projets de transport…

Les fonctionnaires sont là pour des années et ils le savent. Alors lors de changement de gouvernement, que ce soit municipal, provincial ou fédéral, les fonctionnaires restent en place et maintiennent le fort, les bonnes habitudes, la saine gestion, les façons de faire éprouvées qui font le succès de nos sociétés… eeee non!

Au Québec, oui les élus font des belles gaffes : le dossier du 3e lien (un cas d’orgueil politique), l’argent versé pour accueillir les Kings à Québec qu'ils annoncent pendant les négociations avec les employés de la santé et de l’éducation, et le premier ministre qui répète sans cesse que c’est la faute de l’immigration pour l’état lamentable des services publics, même si c’est en partie vrai.

Mais ils ne peuvent certainement pas dire que c’est la faute des fonctionnaires, qui sont en place depuis des années et qui au nom de leur ancienneté et non de leur bon rendement, demeurent en place et continuent les (on peut avoir un doute !) bonnes pratiques.

Pour l’humain, le changement fait peur et on se braque, et je crois que c’est en partie pour ça que l’état québécois est autant débordé.

Vous pensez vraiment que tous les ministres, pas seulement ceux de la santé mais vraiment tous, ne voudraient pas remplacer les fax comme outil de communication dans le secteur de la santé ? Il doit bien avoir quelques fonctionnaires qui pensent qu’on ne change pas de quoi qui va bien! Hahaha! C’est ça, ça va bien… aller! Pardon, je ne recommencerai plus.

Au Québec, on regarde les nouvelles, chaque jour, pour nous faire dire que le Québec en fait pas assez.

Et c’est là que les maths arrivent, au cours des dernières décennies, on s’est tout donné, sans penser qu’on doit payer! Regarder juste le système de santé, malgré les problèmes d'accès, il est public. Imaginer un instant vivre aux États-Unis et être obligé de vendre un rein pour sauver l’autre !

Oui la majorité des programmes sociaux sont nécessaires et souhaitables mais ça encourage les attentes. On en veut pour notre argent.

Remarquer aussi qu’au cours des années, ce sont majoritairement des avocats qui ont dirigés nos gouvernements et des avocats, ça fait quoi, ça fait étirer les procédures pour finalement avoir ce qu’ils veulent. Et ils ne savent pas nécessairement compter, ou oui ils savent compter, pour charger des frais.

Et là, on se surprend qu’on se soit donné trop de services et qu’on n’est pas capable de tout payer.

Il y a des gens qui ont des remises en question à faire, ou simplement apprendre à compter! On nuit ou on aide.

Et on ne parle même pas encore du principe de base pour les gestionnaires de tous les services gouvernementaux, il faut « péter le budget » pour avoir plus l’année prochaine !

« M’en fout ce n’est pas mon argent » eeee oui, c’est notre argent justement !

On a beaucoup trop de programmes sociaux mal gérés, pour plusieurs raisons y compris les dédoublements de compétences des différents palliers de gouvernements, admettons avec un petit exemple pour commencer, la santé ! Dossier dans lequel, le fédéral a juste l'air de prendre sa cote au passage.

Tant qu'à dédoubler les ressources, au moins si on doublait avec des gestionnaires constructifs et logiques à tous les niveaux, mais non. Donc pertes sur tous les points. Gaspillage de temps et d'argent. On veut encore vraiment continuer comme ça ? Va falloir s'en occuper.

Dicciciles les mathématiques !